• Conseillé par
    6 décembre 2012

    Profileur au Bureau des Enquêtes exceptionnelles, l'inspecteur Kobayashi Yôsuke traque un tueur en série qui dépèce ses victimes. Très médiatisé, il attire l'attention du tueur qui s'en prend à sa petite amie et lui envoie les restes de son corps dans une glacière. Alors, quand Yûsuke tient le bourreau dans sa ligne de mire, il n'est plus lui-même et l'abat froidement. Quand ses collègues le rejoignent, il tient des propos incohérents et affirme s'appeler Amamiya Kazuhiko. Condamné pour meurtre, il continue d'aider la police en dressant des profils mais Yôsuke a définitivement cédé la place à Amamiya. A sa sortie, il intègre une boîte privée et se lance sur les traces d'un nouveau tueur. Au fur et à mesure de ses investigations il se rend compte que tous les assassins avaient un code barre gravé au fond de l'oeil gauche mais le plus troublant c'est que lui aussi en a un...

    Ce qui frappe d'abord quand on ouvre ce manga, c'est la beauté des dessins. Très grands, très clairs, très épurés, ils sont vraiment fantastiques. Mais ensuite, on est confronté à ce qu'ils représentent et là ça se gâte : corps démembrés, visages dévorés, cerveaux trépanés, et du sang à gros bouillons. Âmes sensibles s'abstenir, tout cela est affreusement gore! Comme je ne suis pas une mauviette, je peux supporter cet afflux d'hémoglobine et ces démonstrations de la perversité humaine mais à condition que cela serve un scénario qui tient la route. Or là je suis plus dubitative. Yôsuke ou Amamiya me semble être un profileur un peu trop clairvoyant qui sort le nom d'un tueur de son chapeau tel un prestidigitateur de génie. Les enquêtes ne sont pas assez approfondies et l'histoire autour de la schizophrénie ne m'a pas convaincue. Un avis mitigé donc, mais peut-être la tentation d'aller voir ce qu'il se passe dans le tome suivant...